Dialogue sur l’avenir des déchets radioactifs
Pour stocker en toute sécurité les déchets de haute activité et de longue durée de vie, il faut construire une infrastructure souterraine spéciale. Selon les principes de l'ONDRAF, c'est le pollueur qui doit payer, et il vaut mieux le faire maintenant.
La décision de principe d’un stockage géologique sur le territoire belge comme concept de base pour la gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie permet à l’ONDRAF d’estimer plus précisément les coûts de la gestion de ces déchets. Il est donc ainsi possible d’optimiser le financement de cette gestion à long terme.
Toutes les activités de la gestion actuelle et future des déchets radioactifs sont financées par les producteurs, les propriétaires et les détenteurs de déchets radioactifs ainsi que par les exploitants, les propriétaires et les responsables financiers des installations nucléaires autorisées. Ce groupe comprend en premier lieu les grands producteurs de déchets radioactifs (p. ex. l’exploitant des centrales nucléaires, en l’occurrence Engie Electrabel,…), mais aussi l’État belge et de plus petits producteurs (p. ex. des hôpitaux, des laboratoires,…)
Pour financer la gestion à long terme des déchets radioactifs, l’ONDRAF constitue des provisions, qui sont versées dans des fonds spécialement créés à cet effet. Si nous voulons maintenir le principe du pollueur payeur pour le stockage des déchets et l'assainissement des installations nucléaires désaffectées, il faut avoir la garantie que toutes les parties concernées rempliront leurs obligations financières, aujourd'hui et à l'avenir. Comment garantir cela ?
Pour l’aspect financier, nous devons aussi tenir compte des générations futures : elles ne doivent pas avoir à supporter le coût du stockage des déchets produits par notre génération.